CONSERVATION DE NOTRE PATRIMOINE

LA SAUVEGARDE DU PATRIMOINE COMMUNAL

L'entretien et la préservation du patrimoine communal  constitué de fontaines, de monuments à l’architecture chargée d'histoire sont un des objectifs à valeur politique et affective de la municipalité.

 

En haute Provence, pays aux étés secs, les sources se tarissent et beaucoup de rivières n’ont qu’un petit filet d’eau en période estivale.

 

A Puimoisson, la source principale du village qui sort comme par magie de derrière un mur alimente à l’aide de plusieurs fontaines  les lavoirs du village. Elle ne s’est jamais tarie même au plus fort des étés ardents.

 

Durant des siècles, les lavoirs et les fontaines ont été des espaces de vie, de sociabilité.

 

Aujourd’hui encore, bien que les lavoirs ne servent plus à la lessive, les fontaines en bas du village sont toujours un lieu de rencontres et d’échanges. L’eau de surverse est canalisée et  sert à arroser les jardins partagés situés en contre bas de la route.

 

 

Pour que ce lieu soit toujours accueillant et agréable, la mairie avec l’aide de la ligue de l’enseignement des  AHP a démarré un chantier de réhabilitation qui redonnera à cet espace son lustre d’antan.

 

 

L’équipe de jeunes apprenants, mené par le moniteur Césario a pour objectif de remettre en l’état l’environnement de la source. (Murs de pierres, escaliers, chemins pavés, bassin etc.)

 

 

Cet espace porteur d’histoire depuis le XVIIème renforce  l’âme du village. C’est un  lieu incontournable à visiter.

 

 

 

  Pierre SANTIAGO

 

 

 

 

 

NOTRE DAME DE BELLEVUE PREND L'EAU

 

 

 

Les chapelles de Haute Provence sont très souvent édifiées sur un tertre, offrant aux visiteurs, une vue à 360°.

Notre Dame de Bellevue (XIIe), est plantée au sommet de la colline à quelques encablures du village dans un écrin de verdure. Entourée de chênes, de pins, d’acacias et d’autres arbustes, elle offre aux pèlerins un bel et frais ombrage. Elle regarde le village et semble monter la garde. C’est sa cloche, qui au XIXe siècle avertissait les paysans de l’arrivée de l’orage.

Cette chapelle fut très fréquentée au cours des XIX et XXe siècle.

Les offices et les sacrements avaient lieu régulièrement. Les anciens se plaisent à se remémorer à chaque rencontre leurs souvenirs de jeunesse ainsi que ceux de leurs parents et parfois de leurs grands-parents.

 

De nos jours, pour Le 16 aout, cette petite église est devenue un lieu de pèlerinage pour fêter St Marie. Les fidèles se réunissent pour prier, et bon nombre de puimoissonnais exilés reviennent au pays pour participer à cette cérémonie.

 

Après l’office, un pique-nique est organisé par les paroissiens à l’ombre généreuse des grands chênes sous l’odeur des pins.

 

En France, si certaines de ces magnifiques chapelles sont laissées à l’abandon, et aux affres du temps jusqu’à devenir des ruines, celle de Puimoisson, a évité de justesse l’effondrement de sa toiture.

 

En effet, les bois de charpente entièrement vermoulus menaçaient de céder à brève échéance. Comme l’affirme le responsable des travaux de l’entreprise de maçonnerie Eric Perrier : «encore un peu et tout est parterre»

 

Un des objectifs de la municipalité est le respect et l’entretien du patrimoine communal quel qu’il soit, immobilier, culturel ou cultuel. Le maire Philippe Coste est très attentif à cet objectif. 

 

Ce lieu de culte construit grâce à une "importante donation de propriété faite par une noble dame de Riez nommée Algarade" voit sa toiture se dégrader d’années en années laissant apparaitre des trous béants où l’eau de pluie ruisselle à l’intérieur, dégradant les plafonds, les murs, le sol et les mobiliers. Toutes ces dégradations sont lentes et insidieuses.

 

Après avoir traversée le temps et subit des transformations architecturales, cette chapelle fut nationalisée sous la révolution française vendue et "acquise sous le Directoire en 1795 par Dominique Isoard qui s'en dessaisit en 1817 en faveur des habitants de Puimoisson, à charge pour eux de l'entretenir".

 

Aujourd’hui de gros travaux de rénovation sont entrepris pour la sauver. L’ensemble la bâtisse a bénéficié d’une refonte complète de la toiture avec remplacement des bois de charpente. Tout a été refait avec les mêmes tuiles, à l’identique. Actuellement, le bâtiment est hors d’eau.

 

Ces travaux ont été financés en grande partie par le fond départemental d’appui aux communes (FODAC), par le budget d’investissement de la commune et par un don de 5000 euros effectué par l’association les amis de la chapelle de Notre Dame de Bellevue dont les principales chevilles ouvrières sont Huguette Blanc, Lilly Testanière, Andrée Manent et Yvette David.         

 

Reste maintenant, à réparer les dégâts intérieurs causés par les ruissellements de l’eau et remettre en état les mobiliers.

 

Notre Dame de Bellevue est sauvée des eaux. 

 

Pierre SANTIAGO

 

RÉNOVATION DU CLOCHER DE L’ÉGLISE SAINT MICHEL

 

 

Après quelques  soucis de procédures administratives, de négociations avec différents architectes qui ont duré «un certain temps», les travaux de rénovation du clocher (XVIe)  de l’église St Michel ont enfin  débuté ce lundi 11 juin.

 

Le chantier a commencé par la mise en place d’un immense échafaudage ceinturant l’ensemble de la structure du clocher. Ce dispositif érigé par une entreprise spécialisée (CFE) permet aux intervenants d’œuvrer en toute sécurité et les riverains et les passants d’être protégés d’éventuelles chutes de pierres ou de gravas.

 

 

 

 

 

 A la jonction de la religion, des arts sculpturaux et picturaux, de l’histoire de France et de celle de la commune, l’église St Michel (XIe) porte en elle, gravé à jamais, toutes les époques traversées. Celles-ci peuvent se lire sur ses murs. Les vieilles pierres témoignent de son évolution dans les siècles passés.

 

Tout au long de son existence, ce monument a subi différentes modifications.

 

Sans reprendre toute la genèse, les derniers travaux entrepris par la municipalité responsable de cet édifice datent du début des années 1990 avec la réfection de la toiture ainsi que la mise en place de clés de renfort sur les piliers extérieurs. Le conseil régional d’alors, avait contribué à subventionner largement le coût des travaux. Le conseiller Henri Couillot était chargé du dossier.

 

 

 

Aujourd’hui, le clocher s’effrite, se dégrade, présente un danger, et demande une rapide intervention de remise en l’état.

 

L’horloge ne fonctionne plus et doit être réparée. La porte d’entrée nécessite une sérieuse rénovation. Le coût total des travaux a été évalué à 80000 euros.

 

Les finances communales ne permettent pas la prise en charge totale du coût de cette opération.

 

Le maire Philippe Coste a de ce fait sollicité tous les partenaires.

 

La Fondation du Patrimoine participe à hauteur de 10500€.
La Direction régionale des affaires culturelles (DRAC) subventionne à hauteur de 14900€.

 

Le Conseil départemental à 7400€.

 

De plus, la fondation du patrimoine et la commune ont lancé une souscription, pour faire appel à la générosité des particuliers et des entreprises. Ceux-ci ont été très généreux car cette souscription a permis de récolter 19410€.

 

 

 

Le résultat témoigne de l'attachement de l'ensemble du village à cet édifice. L'église St Michel et le parvis place Saint Eloi représentent l'âme du village. La restauration de ce patrimoine dépasse largement les enjeux cultuels.

 

Si elle assure la continuité des missions auprès des paroissiens, elle permet d'offrir à tous les visiteurs un témoignages des siècles d'histoire.

 

Deux entre prises interviennent actuellement sur le chantier. La société AMAK de Roquevaire est chargés de trois lots de travaux : maçonnerie, zinguerie, menuiserie, et l'établissement Plaire de Sisteron a la maîtrise de l'horlogerie.

 

La conseillère municipale Dany Dubois chargée de ce dossier suit de très près l'évolution des travaux dont la fin est prévue au mois de septembre.

 

Pierre Santiago

 

 

Nettoyage des lavoirs et de la fontaine

Il y a bien longtemps qu'il ne sert plus à la lessive. S'il pouvait parler, il raconterait les "bugades" du temps jadis, la guerre de 40 et la trilogie des téléfilms du réalisateur Jean Prat. C'est un édifice porteur d'histoire et d'émotion.

 

Situé au bas du village, sur la route départementale qui mène à la maison de retraite, l’Épi Bleu, ce la voir est alimenté par une source abondante, d'une fraîcheur enivrante, coulant en continu même au plus fort de l'été.

Hélas, l'eau n'est pas potable. Les résultats de laboratoire montrent un taux élevé de nitrate. Cela n'empêche pas certaines personnes de la consommer, vue sa fraîcheur revigorante.

 

Actuellement, cette eau sert surtout à l'arrosage des jardins situés à proximité.

 

Pour redonner un peu de lustre à ce lavoir, Dany Dubois, conseillère municipale a invité la population "au coup de main" le 10 juin 2014 pour vider, récurer, nettoyer les bassins remplis d'immondices.

 

Une dizaine de personnes a répondu à son appel. C'est sous un soleil de plomb, armé de balais, de pelles et de brosses, que tout ce petit monde s'est mis à l'ouvrage aidé par Eric, employé municipal.

 

Des boissons ont été offertes avec beaucoup de plaisir par Mr le Maire.

 

Outre les colonies d'algues qui ont mis des années à se former sur les parois des bassins, le groupe de bénévoles a trouvé toutes sortes de détritus. Le plus surprenant est la multitude de gros cailloux tapissant le fond des bassins. (Actes d'incivilités et de vandalisme)

 

Il a fallu un camion pour évacuer tout ce qui a été récupéré.

 

La municipalité remercie ces travailleurs motivés à la maintenance du patrimoine.

 

Une expérience enrichissante à réitérer.

 

 

 

Pierre Santiago

 

 

Rénovation des deux portails

L'entretien et la préservation des sites, des monuments et des architectures chargés d'histoire sont un axe de travail à valeur affective de la municipalité.

 

Les deux portes du village, celle de Riez et celle de Moustiers, vestiges des anciens remparts qui protégeaient la cité des envahisseur subissent farouchement les agressions du temps.

 

Les piliers qui forment le portail de Moustier perdent une à une les pierres qui font leurs assises laissant place à de grosses plaies béantes qui jour après jour s'agrandissent.

 

La voûte à clef au-dessus devient dangereuse. Certaines pierres de taille se désagrègent et partent en poussière.

 

Au cours des siècles, ces deux portails ont fait l'objet de multiples rapiècements, fait de bric et de broc, tendant à ressembler à un mauvais patchwork.

 

C'est ainsi que, sous l’impulsion de la conseillère municipale Dany Dubois, aidée des conseils avisés du maire Philippe Coste, qu'un chantier de rénovation a été mis en place.

 

Les habitants motivés par la sauvegarde du site ancien, sont les bienvenus.

 

Un long et minutieux travail est engagé.

 

 

 

Pierre Santiag

 

Réfection du cimetière

 Face aux difficultés de fonctionnement et afin d'être plus rationnel, le maire Philippe Coste a missionné dès le début de sa mandature une étude sur l'état des lieux du cimetière en proposant plusieurs pistes de travail.

Aujourd'hui, le dossier avance.

Un plan précis de l'existant a été élaboré par Chantal et Jean-Claude Beugnet. Cela leur a demandé une importante et minutieuse recherche.

Ce travail répertorie l'ensemble des tombes lisibles ou non. A partir de ce document, une analyse de toutes les concessions sera établie par les services de la mairie. Elle donnera une lecture exacte et claire de la situation géographique et administratives des sépultures.

Ce document permettra à terme d'appliquer et de réajuster les "droits de la concession" et facilitera aussi le travail des pompes funèbres.

En outre, vu les demandes croissantes des administrés souhaitant un lieu pour recevoir des urnes funéraires, le maire a proposé au conseil municipal la création d'un espace cinéraire et d'un columbarium.